D'un front à l'autre. Du Front de
gauche au FN : à Marseille, une ex-PCF vire de bord pour les municipales.
Accidents ou fond de commerce identique…pour la 100ème désertion du
PCF au FN.
Doriot -1-, Darnand
-3- et Déat -2- ne sont pas loin…
MUNICIPALES - D'un front à
l'autre. Le Parti dit 'communiste' s'est dit "scandalisé" (?), vendredi 24
mai, par le choix d'une de ses candidates aux dernières législatives dans les
Bouches-du-Rhône de rejoindre le Front national pour être candidate à
l'élection municipale de Marseille en 2014.
"Les communistes sont
profondément scandalisés par le choix d'Anna Rosso-Roig de rejoindre les rangs
du FN. L'incompatibilité est totale entre nos valeurs et ce que porte l'extrême
droite xénophobe et ultra-conservatrice face à laquelle nous menons un combat
sans concession", a déclaré le secrétaire départemental du PCF, Pierre
Dharréville, dans un communiqué.
Sincère, car nous partageons les même valeurs…
"Aujourd'hui, Anna
Rosso-Roig renie le combat qu'elle a mené à nos côtés. Nous avions cru à la
sincérité de son engagement", a-t-il ajouté.
De son côté, Anna
Rosso-Roig se défend de tout opportunisme. Sur le site d'informations locales
Marsactu, elle se dit "préoccupée par la montée de l'islamisme en tant que
catholique pratiquante" et juge que le Front de gauche ne défend pas les
valeurs traditionnelles et religieuses. Elle confie également avoir été tentée
par le Parti chrétien-démocrate de Christine Boutin, mais a finalement renoncé
car elle le juge trop "rétrograde".
L'intéressée, passée aussi par le PS et longtemps
militante CGT, avait été candidate
communiste aux législatives de juin 2012 dans la 6e circonscription des
Bouches-du-Rhône qui couvre le 9e arrondissement de Marseille et une partie du
10e. C'est dans ce secteur notamment, où elle vit, ou celui des 1er et 7e
arrondissements, qu'elle pourrait se présenter aux municipales en mars 2014,
comme l'a révélé le site internet d'information Marsactu.
Tensions avec le Parti socialiste
Il y a deux semaines, Anna
Rosso-Roig qui voulait déposer une gerbe devant un monument aux morts du 7e
arrondissement lors de la cérémonie protocolaire de commémoration du 8 mai
1945, en avait été empêchée par le maire de secteur, le socialiste Patrick
Mennucci. Accusé de "sectarisme" et de "haine des patriotes"
par le FN, le député socialiste fait valoir que le dépôt de gerbes est réservé
aux institutions durant le protocole et que Anna Rosso-Roig pouvait le faire
après la cérémonie. Mais l'intéressée a préféré repartir avec les fleurs, selon
lui.
L'ancienne communiste avait pu finalement déposer
une gerbe aux côtés d'un conseiller régional frontiste au pied d'un autre monument aux morts dans le 10e
arrondissement de la ville, durant la cérémonie officielle. "On donne la
possibilité de le faire aux différentes sensibilités politiques et le PS dépose
d'ailleurs une gerbe chaque année", explique-t-on dans l'entourage du
maire de ce secteur, le député UMP Guy Teissier.
Lutte des Diois contre les Idées Extrêmes.
1- Jacques Doriot (Bresles
dans l'Oise 1898 - Mengen, dans le Wurtemberg, en Allemagne, 1945 est un homme
politique et journaliste français, communiste puis fasciste. Il fut pendant la
Seconde Guerre mondiale l'une des figures de proue du collaborationnisme. Après
son départ du Parti communiste français, il fonda le Parti populaire français,
qui fut durant l'Occupation allemande l'un des deux principaux partis français
de la Collaboration.
-2- Marcel Déat, né à Guérigny (Nièvre) le 7 mars 1894 et
mort à San Vito, près de Turin le 5 janvier 1955, est un homme
politique français, socialiste, puis néo-socialiste, et collaborationniste.
Normalien, journaliste et
intellectuel, il est député SFIO de 1926 à 1928 et de 1932 à 1936. En 1933, il
est exclu du parti pour ses doctrines de plus en plus autoritaristes, ses
positions d'union nationale et de soutien au cabinet Daladier. Il participe à
la création le 5 novembre 1933 du Parti socialiste de France et devient le chef
de file des néo-socialistes, séduits de plus en plus par les modèles fascistes.
Ministre de l'Air en 1936, dans le cabinet Sarraut, député « rassemblement
anticommuniste » en 1939, il devient le fondateur en 1941 du Rassemblement
national populaire, parti collaborationniste, qui se déclare socialiste et
européen. Il termine sa carrière politique en 1944 comme ministre du Travail et
de la Solidarité nationale dans le gouvernement de Vichy, et s'enfuit à
Sigmaringen avec le dernier carré des ultra-collaborationnistes, puis en
Italie. http://fr.wikipedia.org/wiki/Marcel_Deat
-3- Aimé-Joseph
Darnand est un militaire et homme
politique français né à Coligny dans l'Ain le 19 mars 1897 et mort fusillé
au fort de Châtillon, à Fontenay-aux-Roses, Seine (actuel département des
Hauts-de-Seine), le 10 octobre 1945. Il était une figure majeure de
la collaboration française. Ancien combattant de la Grande Guerre et de
1939-1940, militant d'extrême droite dans l'entre-deux-guerres, soutien actif
et précoce du maréchal Pétain et du régime de Vichy, il devint membre honoraire
de la SS en 1943. Son principal rôle historique fut d'être le fondateur et
dirigeant de la Milice française, organisation paramilitaire de type fasciste,
supplétive de la Gestapo et chargée de la traque des résistants, des Juifs et
des réfractaires au STO.